Négociations OMC Vienne : L'Union européenne n'a pas à changer sa position, les autres doivent bouger
Le ministre autrichien de l'Agriculture Josef Pröll, dont le pays exerce la présidence tournante de l'UE, a estimé que l'Union européenne n'avait pas à changer sa position dans les négociations à l'OMC et que c'était à ses partenaires de "bouger substantiellement".
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"Si nous ne voyons pas nos partenaires bouger, pourquoi devrions nous réfléchir à un autre mandat" pour les commissaires européens au Commerce, Peter Mandelson, et à l'Agriculture, Mariann Fischer Boel?, a indiqué M. Pröll devant la presse en marge d'une réunion des 25 ministres de l'Agriculture ce lundi à Bruxelles. "Il faut que les autres bougent de façon substantielle," a-t-il ajouté, en citant notamment le domaine des services. Plus tôt lundi, Peter Mandelson, qui négocie avec Mariann Fischer Boel au nom des 25 à l'OMC, a lui aussi affirmé qu'il appartenait aux partenaires de l'UE de faire maintenant de véritables concessions, sans exclure ensuite de nouvelles ouvertures européennes. "Il est hors de question que nous envisagions un nouveau mouvement sur l'agriculture sans avoir une vue beaucoup plus nette du résultat final de la négociation et sans un engagement véritable des autres à ouvrir d'avantage leurs marchés", a dit M. Mandelson dans un discours prononcé à Berlin.
Avant les retrouvailles à Davos cette semaine des principaux protagonistes de la conférence ministérielle de Hong Kong en décembre, le principal négociateur européen a également appelé à "des contacts bilatéraux intenses entre partenaires commerciaux clefs, pour voir s'il est possible d'améliorer le niveau de confiance". M. Mandelson a également nié que l'Europe soit responsable du blocage des négociations à l'OMC, accusant certains partenaires de l'Europe "de tenir en otage" les discussions avec des "demandes irréalisables" ou des "offres vides".
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